Stauf Valhian

- Nom : Valhian

- Prénom : Stauf

- Âge : 24

- Ville natale : Al-Far

- Son histoire :

Qu'Al-Far était belle en cette fin d'après-midi. Une silhouette que l'on aurait volontiers apparentée à un bouffon était perchée sur le toit d'un bâtiment miteux. Stauf contemplait, stoïque, toute la magnificence que pouvait dégager la vie de la populace grouillante en contre-bas.

Ici, une petite bande de malfrats détroussaient un noblillon de passage. La mine déconfite du pauvre homme fit naître sur le visage de Stauf un rictus qui aurait pu s'aparenter à un sourire s'il avait été moins carnassier. Là, un homme abîmé par le temps, l'alcool et la faim peinait à lever son bras pour quémander quelque sous pour subsister. Le sourire de Stauf s'effaça, sa bouche, ses yeux se plissèrent. La grimace de mépris que le bouffon esquissait aurait réussi à faire fuir une horde de Raïs. Il observa le mendiant plus intensément, comme pour graver chaque ride dans sa
mémoire. Un tel être n'avait pas sa place dans le monde parfait auquel Stauf aspirait. Une lueur de cruauté sadique illumina ses yeux. Cette nuit encore, il donnera son « spectacle ». Cette nuit encore, il entendra hurler. Cette nuit encore, un mécréant s'éteindra. Cette nuit encore, il fera un pas vers l'Eden dont il rêve depuis tant d'années. Son regard vint se poser sur un enfant qui marchait vers la foule. Pas plus de 5 ans et pourtant, la démarche assurée, vive, précise, fluide. Stauf avança la tête, captivé par ce petit être.

Il lui rappelait sa tendre enfance, la mort de son père, le changement de statut de sa mère, passant d'une vie de femme d'honnête marchand à femme de peu de foi... Il se rappelait Henlor et sa bande de gamins débrouillards, toujours prêts pour la moindre rapine. Il se rappelait aussi ses accès de colère qui terrorisaient le peu d'amis qu'il avait. Elle lui avait d'ailleurs valu un passage chez un vieux rebouteux qui l'avait lui-même dirigé vers un individu somme toute assez louche.

« Que de haîne, petite chose ! N'en as-tu pas assez de la laisser bouillir en toi ? N'est-ce pas pure extase que de la laisser chanter de toute sa violence ? Ta haîne refoulée est comme ce monde : pleine de potentialité, mais vaine tant qu'elle n'explose pas. Ne vois-tu pas toute l'énergie que tu gaspille à te consumer ? N'as-tu pas envie de la laisser exploser pour la sublimer ? »

L'enfant qu'il était laissa place à ... autre chose. Un sourire étrange se peignit sur son visage. Il ne le quitta que longtemps après. Il n'eut plus d'amis mais il s'en moquait. Que des bons-à-rien. Des imbéciles.

« Des mécréants ! », lui dit un jour l'homme étrange. « Il n'ont pas leur place dans un monde meilleur. Ils sont la lie de celui-ci, la raison pour laquelle il pourrit. »

L'homme se tourna alors vers lui, le regardant dans les yeux, comme pour fouiller au plus profond de son âme.

« Mais toi, comment vois-tu ce monde meilleur ? Quel sera ton paradis ? »

Le sourire s'effaça un instant. Stauf resta les yeux dans le vague, interdit. Il pensa à sa vie, à celle dont il rêvait. Tout lui vint : son père à la boutique, son corps dans un caniveau, sa mère et un de ses fidèles clients. Une nouvelle flamme, sombre, s'alluma dans un coin de son esprit.

« Je veux un monde dont la pureté n'aura d'égal que la droiture de ceux qui y vivent. Un monde fait de sourires, de rires, de joie, de fêtes. Je veux sourir !»

Son sourire réapparut, plus froid, plus carnassier, plus sadique. Il prit un morceau de charbon. Il dessina deux traits sous ses yeux et sur les coins de sa bouche.

« Bien, petit ! », lui lança l'homme étrange. « Que ton spectacle commence ! »

Il éclata d'un rire tonitruant, hystérique. Stauf rejoint la bande à Henlor, plus mauvais que jamais. Lorsqu'un des gamins lui barra l'entrée du repaire, Stauf s'approcha lentement de son oreille et lui murmura :

« Dommage... Tu ne verras pas mon monde. »

Il planta alors les dents dans le cou du mécréant. Le sang commença à affluer dans sa bouche tandis que le gamin hurlait. D'un coup sec, Stauf arracha une partie de la gorge de sa victime qui s'effondra dans un immonde gargarisme. Paniqués, les enfants commencèrent à fuir. Stauf s'avança tranquillement vers Henlor. Tétanisé, l'adolescent tenta de le frapper, en vain. D'un geste nonchalant, Stauf dévia le coup. Son adversaire bascula vers l'avant. Le jeune bouffon n'avait plus qu'à ouvrir sa main pour accueillir la gorge de l'adolescent. Il commença à serrer de toutes ses forces. Henlor manqua rapidement d'air. Autour de lui, le monde vacillait dans une brume obscure. Les dernières images qu'il vit de ce monde furent deux yeux fous et un sourire sadique.

« Dépêche toi de mourir, Henlor. Mon monde ne t'attend pas ! »

Le bouffon revint à la réalité. Ce simple souvenir venait de lui redonner le
sourire. D'un pas nonchalant, il se dirigea vers le bout de la corniche. Il se laissa glisser le long d'un linge qu'une ménagère avait fait pendre. Il marcha quelques instants vers la rue qu'il avait observée quelques instants plus tôt.Le vieux mendiant faisait toujours sa quête. Il leva un regard plein d'espoir vers la personne qui venait de s'arrêter devant lui. Il sourit.

Son sourire resta figée.

Même lorsque sa tête percuta le sol ... séparée du reste de son corps ...

Décidément, qu'Al-Far était belle en cette fin d'après-midi...



- Description physique du perso : Stauf Valhian est un bouffon. Comme tous les bouffons, il se peint le visage. En général, il se fait deux traits noirs sous les yeux et deux traits noirs sur les coins de la bouche, prolongeant son sourire. A noter que, vous l'aurez deviné, il s'habille toujours comme un bouffon, c'est-à-dire que collants et hauts multicolores sont de mise.
Il est assez grand, bien bâti. Il sourit souvent. Enfin, si on peut appeler « sourire » la grimace mauvaise et sadique qui lui barre le visage. Il a les yeux noirs, souvent exorbités.


- Description psychologique du perso : Stauf Valhian aime rire. S'amuser. Faire des blagues, mais bizarrement, personne n'en rit. Alors, pour se consoler, il trace sur les victimes de ses blagues un large sourire. Il est ce que l'on appelle communément un fou, un malade mental, un tueur
sadique. Il n'agit que pour réaliser son « monde idéal » et n'hésite pas à donner des « spectacles spéciaux » pour se débarrasser de la vermine et des mécréants qui risqueraient de le pourrir. Bien entendu, il a une version toute personnelle de ce que sont les « vermines » et les « mécréants ».


- Armes éventuelles : Un jeu de cartes « spéciales », une canne de bouffon surmontée d'un crâne orné d'un chapeau rouge et noir à grelots et une chaîne cloutée qui lui fait généralement office de ceinture...

- Maître (instructeur) éventuel :

- Guilde : Mercenaires du chaos

Jolie présentation =) J'aime beaucoup! Te souhaite la bienvenue chez les mercos toujours plus nombreux, niark niark... (Limite on va dépasser les marchombre, là ^^)

Merci, merci ^^. J'ai hésité entre Marchombre et mercenaire ... Mais je trouve plus facile de jouer un sadique qu'un homme (juste) libre ... ^^

J'avoue que j'aime aussi *-*

Bienvenue parmi nous (encore :p)
fiche validée <3

Arrêtez ! Je vais plus pouvoir passer les portes tellement j'ai la tête qui va enfler ...

Alors autant te dire que moi j'aime pas du tout. Non je rigole en fait... je l'ai même pas lu .
Mais dès que j'ai le temps, je m'y met, promis! en attendant bienvenue ici

Saya Norem a écrit:

Alors autant te dire que moi j'aime pas du tout.

Ah ! Tant de sollicitude me touche de la part d'une collègue du chaos lol.

Merki ^^

Oh de rien, j'ai vraiment horreur des gens qui se sentent gênés parce qu'ils ont la grosse tête. Alors forcément, je me sent obligée de les complexer.
Et puis, c'est toujours une joie

Une vraie chaotique comme on les aime ^^

C'est ça qu'est bon